En cherchant le sujet à aborder sur cette newsletter estivale, j'ai balayé pas mal de thématiques. 👀

La déconnexionest un sujet qui nous touche tous. On sait qu’on « a le droit à la déconnexion » depuis 2017. On sait que les employeurs doivent mettre en place des règles et veiller au respect de ce droit, etc…

Mais je m’interrogeais sur mon propre cas: sans patron pourquoi plus je m’approche de la date tant attendue, plus je projette de partir avec mon PC ?

J’ai même commencé une todolist 😬

(Je sais que beaucoup se reconnaissent à ce moment précis ^^)

Je suis arrivée sur un article de 2019.

OK ce n’est pas récent, c’était 2 ans après la loi.🎯

Cet article parle d’un sondage réalisé par OpinionWay sur l’application de la déconnexion.

Il relate que près de 75% des salariés sont connectés (Mail, tel, messagerie instantanée…) plus de 3 heures par jour et 43% plus de 6 heures. Ces chiffres étaient même en progression depuis 2017…

47% des femmes et 32% des hommes se connecteraient même de façon systématique le soir et le week-end!

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Une surconnexion qui serait expliquée par un sentiment de « culpabilité », il y a aussi le nom de « leisure sickness » qui traine dans les articles…

Je n’avais pas posé ce terme, mais je trouve qu’il résonne bien.

En 20 ans, notre rapport à la performance et à la réactivité a pris une dimension importante. Je me souviens, à mes débuts👩🏽🦳 , trouver normal d’attendre une réponse à un mail 24 voire même 48h.

Aujourd’hui on peut s’impatienter si cela n’arrive pas dans la 1/2 journée. (Et même des fois on envoie le mail et on prévient sur Teams, ou Slack (ou les 2!) qu’on vient d’envoyer un mail 😉)

On évolue dans l’instantané.

Alors partir 1, 2 ou 3 semaines, c’est normal que ça génère le sentiment de passer à côté de beaucoup de choses et surtout perdre en performance et en productivité….😩

(ok plus clair pour moi sur ce sentiment de culpabilité et sur ce qui le nourrit)

….Et puis j’ai poursuivi mes lectures

En cherchant des études sur la productivité au retour de congés. Ben oui si je me force à me déconnecter, est-ce que c’est gagnant pour le retour?

Et là je tombe sur « le syndrome post-vacances »

Jamais entendu parlé et pourtant il y a plein d’articles sur le sujet !

Ce syndrome n’est pas une maladie en tant que telle, mais un trouble de l’adaptation qui provoque des symptômes semblables au stress, un sentiment d’anxiété et, dans le pire des cas, une dépression.

Ah ben bravo!!! 👏🏽👏🏽👏🏽👏🏽

Du coup on fait quoi, si se déconnecter est à la fois important mais conduit aussi à du stress ?

Ben j’opte pour un peu des 2 du coup !

Il y a quelques idées bonnes à piocher pour organiser ce départ et ce retour du coup :

  • ne pas essayer de tout faire passer avant son départ mais de prioriser et de décaler
  • planifier son retour et organiser son agenda pour avoir un cadre au retour, en se réservant les temps de reprise sur des taches plus légères pour remonter en douceur.
  • anticiper en prévenant aussi nos interlocuteurs de l’absence
  • mettre un mot d’absence sur sa messagerie avec un relais en cas d’urgence
  • se garder des idées de lectures, de podcast en lien avec le boulot pour apaiser la culpabilité et prendre de la hauteur sur le quotidien
  • Et pour le bien-être de ses collègues on planifie l’envoie du mail de délégation ou de synthèse de sa période de vacances sur son jour de retour, plutôt après 9h pour lui épargner le pic de cortisol 🙂 [coucou👋🏽 Céline MORAND 🫶🏽]

Du coup je ne vais pas me forcer à déconnecter,je vais faire des trucs que j’ai moins le temps de faire dans le rush du quotidien, mais avec légèreté et parcimonie…

A la rentrée nous ferons un sondage pour voir qui aura déconnecté et comment se passe le retour!!!

Bonnes vacances !